Le coin lecture

À la suite d’une publication de Ronald sur le livre Emménager dans plus petit sans souci, écrit par Marie-Christine Fortin (2023, Montréal : Les Éditions de l’Homme, 191 pages), je me suis offert cette lecture, mi-curiosité mi-nécessité. Compte-rendu.

Le livre est divisé en 17 chapitres qui semblent destinés majoritairement à un public très âgé devant se résigner à déménager dans plus petit (notamment parce qu’une grande maison vide devient trop difficile à entretenir) ou à leurs enfants, chargés de vider la maison familiale après le décès d’un parent. Il y est donc beaucoup question, dès les premières pages, des nombreux deuils à faire et des difficultés à se séparer de certains biens qui sont autant de souvenirs. Si ces chapitres vous touchent, je suis de tout cœur avec vous : ce sont des moments difficiles.

Si au contraire vous êtes comme moi dans une démarche de désencombrement plus joyeuse, je vous propose donc de bondir directement au chapitre 4, voire au chapitre 5, où l’auteure aborde la question du tri d’un point de vue presque strictement organisationnel. Dans les chapitres suivants, on apprend à départager ce qui se vend de ce qui se donne ou se jette. (Jeter? pas sûre…) Les chapitres 11 et 12 évoquent l’évaluation et la vente d’objets de valeur, donc je ne me suis pas sentie concernée puisque l’objet chez moi qui a le plus de valeur est mon Vitamix acheté usagé. Bref.

Les derniers chapitres parlent de l’emballage des biens qui ont survécu au tri, puis du déménagement comme tel, et même du syndrome de Diogène. Non, je ne vous dirai pas ce qu’est cette maladie : j’ai le sens du suspense et vous avez Google. Le seul chapitre résolument pertinent dans notre contexte est le #16 S’installer dans son nouveau chez-soi.

En gros, les chapitres 5 à 9 (tri, vente, don) et le chapitre 16 (emménagement) intéresseront probablement une majorité d’entre vous, ce qui représente une lecture plutôt facile d’une cinquantaine de pages. Ma copie est disponible à quiconque veut le lire. Je l’ai déposée dans notre bibliothèque au bâtiment communautaire. (Héhé… Ceci est une phrase prémonitoire… en attendant : écrivez-moi et je vous transmettrai le livre.)

Bonne lecture, et au plaisir de discuter livres avec vous !